Protected: Our Memories (Portugal & Spain)
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1 - Ilha de la Tartaruga | The first visit, but not the last Before I dive into my experience on the island, I want to quickly share a few thoughts on Lisbon. It was my first time in Portugal, and going to Lisbon was a nice experience but nothing compared to what we had just experienced on the island. I liked the architecture and the colorful palette of the city, but the atmosphere was suffocating at times. Too many tourists, too many drug dealers stopping us to ask us if we wanted to buy drugs, too many meat/seafood restaurants… once again, big cities are too much for me. I’m glad we walked all around the city for the day, it gave me time to appreciate little aspects of this unique place, but I will not miss it. Now. On to my favorite moment of Portugal. The island. The bus ride from Lisbon to Mertola was actually beautiful! I loved seeing the countryside, it was very different from anything I had seen before. My favorite sight was the storks nests on top of every high polls in the countryside! I didn’t take any pictures or videos because we were on a moving bus so I couldn’t capture the beauty of it all, but just trust me: it was very special! There were hundreds of bird nests filled with beautiful baby storks!! It was between 7pm or 8pm, and [...]
2 - Alcoy | Not quite a walk in the park The second part of our adventure was definitely different. After the peace and joy of Portugal came the uncomfortable atmosphere of Spain… Flying over Alicante was a surprising sight of desertic lands, mountains, buildings and sea. I had not realized that it was so dry in this region. We landed safely after having surfed on the wind for a few minutes and met up with our Blabla car driver on a romantic location: the parking lot between Decathlon and McDonalds. With speed, we left the seaside for the mountains, and in a short hour we found ourselves in Alcoy. I was by then happy to arrive and to settle down a bit... I was tired. -- Also, I was bleeding! Yes, you guessed it: not pregnant! As soon as we left Portugal, BOOM, HELLO! I was after all not going to give birth in New Zealand! -- The shift between the warm open space of the island and the chilly confined atmosphere of this city was quite a shock and a harder transition than expected. I felt drained and out of place. However, I enjoyed the quiet evening we had with Julie, Nils' cousin. Eat. Sleep. Wake up. I'm tired. But let’s carry on with the day anyway! Nils and I took a morning stroll through the town to go to the local organic store to get [...]
2 - Transition Lisboète… Le début de la seconde partie de ce voyage commence dès que le bus quitte Santana de Cambas. Ce rapide transfert vers Mértola annonce ensuite un autre bus et la longue remontée vers Lisbonne, vers la ville, vers le tourisme et vers la plupart des choses que l’on fuit ces derniers temps. Notre logement étant près de l’aéroport nous prenons un Uber au prix dérisoire pour nous rapprocher du centre et trouver un restaurant végétarien correct. Je ne vais pas m’étaler sur une ville dans laquelle je suis resté à peine 24h (voyage sur l'île en 2016 compris), mais nous avons quand même par la suite marché une dizaine de kilomètres entre le milieu d’après midi et la fin de soirée. Suffisamment pour ressentir une atmosphère lourde, une fourmilière aléatoire mêlant tourisme familial, festif et opulent. Toute la dynamique que je n’aime pas dans ce mot tourisme, peu importe la ville. Malgré quelques petites rues agréables derrière les gros axes, la marche digestive pour nous diriger vers le port nous rapproche d’un flux inévitable à l’approche de la Praça do Comércio. Porto, dans laquelle j’ai passé dix jours en 2017, m'avait peu intéressé pour les mêmes raisons. J’y trouve du charme, mais cette ambiance tourisme-sud ne m’accroche pas. Je reproche sensiblement la même chose à Lisbonne, qui semble sale et incohérente. Les coins restaus qui pullulent de viandes et de poissons et où une [...]
3 - Du Portugal à l’Espagne : pas seulement un long fleuve tranquille… Le mercredi au matin nous quittons donc notre faux logement chez l’habitant dont l’unique avantage résidait dans le prix et la proximité avec l’aéroport de Lisbonne - un Uber à 6€ pour joindre ce dernier suffit à renforcer mon idée positive sur les chauffeurs privés. Au décollage je me dis que quitter l’atmosphère de l’île qui persiste encore autour de nous malgré le passage à Lisbonne la veille, prendre l’avion pour rejoindre l’Espagne, cela relève presque du paradoxe car il m’a suffit de nager pour rejoindre la cote ibérique il y a quelques jours… et que cela aurait été presque annonciateur d’un voyage un peu différent. A l’origine d’ailleurs, et pour mieux lier ce voyage dans le sud de l’Europe en une seule grande étape, j’avais travaillé en début d’année sur l’idée de lier directement l’île de la Tartaruga et la région de Mértola à Alicante. Pas à la nage mais en voiture, en passant par Séville, Malaga et Grenade (et Murcia). Une certaine réalité est venue s’opposer à cette partie du voyage : louer une voiture au Portugal aurait été ne pas l’utiliser sur l’île (même si cela nous aurait donné une certaine liberté à Alcoy) et louer entre deux pays européens est beaucoup plus complexe qu’il n’y parait (cela est même impossible entre le Portugal et l’Espagne). J’étais aux Etats-Unis quand nous [...]
1 - lha da Tartaruga | (re)découvrir le paradis... C’est une nuit noire et il fait très bon, la lampe frontale est enfouie dans le sac, futile, mais la torche du téléphone portable a donc une utilité depuis que le taxi a fait demi-tour dans l’espace restreint qui lui sert de route. Bolide un peu fou mais qui connaissait le chemin par cœur depuis Mértola, le chauffeur est déjà loin, de retour sur la route goudronnée à quelques kilomètres de là où il nous a laissé. Car là où nous sommes seul le gravier trace encore quelque chose et seules la lune et les étoiles peuvent nous éclairer un tant soit peu, les lampadaires ayant disparu depuis plusieurs dizaines de kilomètres. Je n’avais pas été dans un taxi aussi distant des règles classiques de conduite depuis la Jordanie et ils avaient en commun de ne parler ni anglais, ni espagnol, ni français. Je ne parle ni portugais ni arabe. Mais comme au pays du Jourdain, beaucoup de choses peuvent se faire sans mots : même si il n’y a jamais mis les pieds, le chauffeur connaissait de loin l’endroit où nous nous rendons car dans la région, plus ou moins tout le monde pense savoir ce qu’est la Ilha Da Tartaruga. J’ai un vague souvenir du chemin que nous devons faire à pieds car la première fois, il y a un an et demi, Théo était venu me [...]